Comprendre le sur et le sous virage
Le texte qui suit n’est pas de moi mais d’une source inconnu. J’ai retrouvé cela dans mes fichiers je le partage donc. J’y ai ajouté 2 images afin de mieux comprendre.
Le sous-virage:
Lorsqu’une voiture s’échappe vers l’extérieur de la courbe, qu’elle ne veut pas s’inscrire dans un virage, bref, qu’elle refuse de tourner et tire tout droit, c’est le sous-virage.
Sous-virage plus ou moins marqué à cause de divers paramètres dont la vitesse. A première vue, ce comportement, quelquefois recherché par certains pilotes en course, est très sécurisant car il suffit de « lever le pied », souvent en dé braquant légèrement pour que, par transfert de masses, l’auto passe. Mais ce n’est pas très efficace pour « taper » un temps, et cette voiture se fera passer à l’intérieur du virage par ses concurrentes, surtout si le virage est serré.
Remèdes :
Le pilote: le sous-virage est principalement dû à une entrée en virage trop rapide. Il faut donc arriver plus doucement mais également tourner à temps, ce que peu de débutants arrivent à faire. En général, ils braquent trop tard et la voiture sous-vire, elle ne passe pas correctement la courbe. C’est une mauvaise trajectoire.
La voiture: il existe généralement de nombreux réglages permettant de combattre le sous-virage, voici les principaux :
– Augmenter l’accroche du train avant ( ouverture, pneus avant plus performants, moins de chasse ou d’anti-plongée, assouplir les suspensions, mettre du carrossage négatif, rallonger les biellettes de carrossage, diminuer la garde au sol, durcir le sauve servo, etc.…)
– Agir sur le train arrière en diminuant son accroche (moins d’aileron, pneus moins performants, annulation du pincement, plus d’anticabrage, moins de poids, durcir le différentiel, etc.…)
– Ou encore sur l’ensemble de l’auto, mais c’est plus difficile : diminution de l’empattement, des voies, répartition des masses, carrosserie, etc.…
Le sur-virage:
C’est ce que l’on voit à la « télé », l’arrière essaye de passer devant, et après une spectaculaire glissade, cela se termine par un tête à queue.
En voiture radiocommandée, on est au prise avec une voiture difficile à maîtriser qui rentre trop à l’intérieur du virage et qui finit par décrocher. Ce comportement peut être efficace dans les épingles, mais il est trop contraignant et oblige son pilote à être top vigilant et finalement ce n’est pas très efficace au chronomètre. Soit-on est trop prudent et donc trop lent, soit l’on se « plante » sans arrêt.
Remèdes :
Le pilote brutal, accélérant trop fort ou freinant trop souvent, surtout en 4×2, est le principal responsable d’un comportement survireur de l’auto.
Par contre, si l’auto se dérobe involontairement de l’arrière, il faut légèrement contre-braquer tout en accélérant très, très progressivement. Attention, c’est délicat et demande de l’entraînement. De plus ceci dépend beaucoup du type de propulsion du modèle.
La voiture: Pour combattre le sur-virage, l’on utilise les remèdes contre le sous-virage, mais à l’envers. A savoir :
– Augmenter l’accroche arrière par : pneus arrière plus accrocheurs, d’avantage de pincement, de carrossage négatif, suspension plus souple, aileron incliné, moins d’anticabrage, différentiel plus libre, etc.…
– Ou encore diminuer l’accroche avant, principalement en montant des pneus moins « vifs, incisifs »( souvent plus fermes ), en mettant du pincement, plus de chasse, en diminuant le débattement, en en durcissant les suspensions, etc…
-Jouer sur l’auto : augmenter les voies, l’empattement, pousser les masses vers l’arrière…
Tous ces réglages sont à essayer en entraînement, pour bien connaître leurs effets. Le jour d’une course, lors des essais libres, vous n’aurez pas le temps de tout faire, tout tenter, donc soyez prévoyants et en fonction de votre auto ( que vous connaissez ) et du type de piste ( que vous découvrez ), optez de suite pour le réglage idéal, afin d’obtenir des trajectoires du même nom.